
En 2025, travailler en VTC sans Uber ni Bolt devient une priorité pour de nombreux chauffeurs soucieux de leur autonomie et de leur rentabilité. Lassés par les commissions élevées, les algorithmes opaques et la pression constante imposée par ces géants de la mobilité, ils cherchent des alternatives plus éthiques, plus humaines, et plus rentables. Mais peut-on vraiment exercer le métier de VTC sans passer par Uber ou Bolt ? Quelles solutions existent pour travailler autrement tout en conservant une clientèle stable et des revenus corrects ? Cet article fait le point sur les options disponibles, les avantages et les limites de chaque modèle. Notre seul objectif : vous aider à choisir la meilleure voie pour exercer votre métier de chauffeur indépendant en toute sérénité.
Pourquoi se passer d’Uber et Bolt ?
Des commissions élevées et une pression constante
Travailler pour Uber ou Bolt, c’est souvent accepter de reverser entre 20 % et 25 % de son chiffre d’affaires. Ces commissions grèvent la rentabilité de nombreux chauffeurs, qui doivent enchaîner les courses pour espérer un revenu décent. De plus, les plateformes imposent des tarifs aux clients, sans que les chauffeurs aient leur mot à dire, ce qui limite leur marge de manœuvre.
Moins d’indépendance, plus d’algorithmes
L’autre grand problème est la perte d’autonomie. Les algorithmes décident des courses, de leur priorité, et réduisent peu à peu le rôle du chauffeur à celui d’un simple exécutant. Il devient difficile de construire une vraie relation clientèle ou d’adapter ses horaires à ses besoins personnels.
Les chauffeurs en quête d’alternatives
Beaucoup de professionnels témoignent de leur volonté de quitter ces plateformes. Certains veulent créer leur propre marque, d’autres rejoindre des modèles plus collaboratifs. En 2025, l’envie d’être un chauffeur indépendant dans un modèle équitable est plus forte que jamais.

Les vraies alternatives pour les chauffeurs VTC
Les plateformes coopératives : un modèle plus équitable
Des coopératives comme CoopVTC ou Mobicoop proposent un modèle alternatif où les chauffeurs sont à la fois conducteurs et décideurs. Ici, les commissions sont beaucoup plus faibles (souvent inférieures à 10 %) et les décisions sont prises collectivement. Cela permet de récupérer une partie du pouvoir perdu face aux grandes plateformes.
Les applications locales ou thématiques
Certaines applications VTC alternatives misent sur la qualité de service et la proximité. C’est le cas de Marcel, Heetch ou LeCab. Ces applications valorisent l’écoute client, les courses planifiées, et parfois des niches comme les trajets professionnels ou écologiques. Elles offrent souvent une meilleure qualité de travail et un revenu VTC plus stable.
Créer sa propre clientèle : vers l’indépendance totale
Enfin, certains chauffeurs font le choix courageux de créer leur propre plateforme éthique : un site, des flyers, des campagnes sur les réseaux sociaux… En se constituant un fichier client, ils peuvent fixer leurs tarifs, choisir leurs horaires et garder 100 % de leurs gains. Cela demande un effort initial mais peut s’avérer extrêmement rentable à long terme.

Devenir totalement indépendant : possible ou risqué ?
Travailler sans intermédiaire : les défis
Passer hors plateforme, c’est gérer sa mobilité urbaine, sa communication, ses devis et ses encaissements. Cela suppose une vraie posture d’entrepreneur. Mais les outils modernes rendent cette autonomie de plus en plus accessible.
Outils pour gérer ses réservations et sa relation client
Il existe aujourd’hui des outils simples pour automatiser son activité :
- Des applications de gestion des réservations (Booksy, Google Calendar)
- Des logiciels de facturation (Henrri, Quickbooks)
- Des sites vitrines créés via Wix ou WordPress
- Des systèmes de paiement en ligne (SumUp, Stripe)
Avec un peu d’organisation, le chauffeur devient un véritable micro-entrepreneur maître de son emploi du temps et de sa liberté.
Focus sur la rentabilité à long terme
Un chauffeur indépendant qui facture 50 € la course et réalise 10 courses par jour peut gagner 500 € brut quotidiennement, soit plus de 10 000 € par mois (avant charges). Même en déduisant les frais, il reste souvent au-dessus des revenus obtenus sur Uber ou Bolt.
Comparatif des alternatives : coûts, commissions et liberté
Tableau comparatif
Solution | Commission moyenne | Liberté de choix | Relation client | Revenus moyens |
---|---|---|---|---|
Uber / Bolt | 20 – 25 % | Faible | Limitée | Variables |
CoopVTC / Mobicoop | 5 – 10 % | Forte | Personnalisée | Stables |
Marcel / Heetch | 10 – 15 % | Moyenne | Correcte | Moyens |
Clientèle personnelle | 0 % | Totale | Très forte | Très bons |
En définitif, travailler en VTC sans Uber ni Bolt, c’est non seulement possible, mais de plus en plus accessible. Les applications VTC alternatives, les plateformes éthiques ou encore l’indépendance totale permettent aux chauffeurs de retrouver du sens, de la liberté et de meilleurs revenus. Chaque modèle a ses avantages et ses contraintes, mais ils ont tous un point commun : replacer le chauffeur au centre de la mobilité. Alors, prêt à reprendre le volant de votre avenir ?